Les émotions – Objectif chirurgie – 2 weeks out

C’est bientôt la finale.

Je viens de passer au travers de l’avant-dernière semaine. Elle vient de se terminer enfin!  Ce fut une dure semaine. J’ai tout donné. J’ai respecté mon plan alimentaire « low carbs », j’ai bu mes 3 litres d’eau par jours, j’ai été au gym cinq fois. Toutes ces énumérations ne sont que des « actions », le « day to day », un pilote automatique.  Une exécution machinale exempte d’émotions. Facile à écrire et à exécuter quand on met notre cerveau de côté. 

Aujourd’hui, je veux parler des « vraies » choses, de ce qui se passe en dedans, dans ma tête, mon corps, mon âme. Je vais me permettre d’être humaine. J’enlève le pilote automatique l’instant du moment. Ce post est 100% dans l’émotion.

 

Les résultats de la semaine

Je suis dans le positif depuis le début, ce qui est une excellente chose en soi. Tout se passe pour le mieux. À la suite de mon évaluation avec Coach Jo, j’ai réduit mon poids sur la balance, j’ai également diminué mon pourcentage de gras d’un autre 0,2%. La peau est plus légère, plus vide et c’est le but recherché le corps a aussi changé de façon générale. Dans mon entraînement, les poids augmentent. Je ne manque pas de force et d’énergie. Je n’ai pas de rage et je me sens bien. Tout pour me réjouir. Pourtant, je doute. Je ne suis pas satisfaite. Ça ne va pas comme je le veux, ça ne va pas comme je l’avais imaginée… Pourquoi?

Mes attentes sont élevées. Beaucoup trop élevées puisque je ne me sens pas à la hauteur. J’ai l’impression d’échouer. J’ai pleuré beaucoup cette semaine, de peurs et d’inquiétudes. En me tapant sur la tête de ne pas en avoir fait assez.  En tapant sur la tête de mon coach de ne pas m’en avoir assez donné. Me répétant (à tort malheureusement) qu’on aurait pu faire plus. Alors qu’il me répète qu’il n’y a pas plus à faire, moi je continue de m’imposer d’être meilleure, LA meilleure. Je veux être parfaite. Ma perfection. Celle que je m’impose à moi-même. J’aurais voulu faire plus. Mais à quel prix?

imageworkout

Mais qu’est-ce que la perfection au juste ?

Si on se fie au dictionnaire, la perfection caractérise un être ou un objet idéal, c’est-à-dire qui réunit toutes les qualités et n’a pas de défaut. Dans mon livre à moi, la perfection est d’être excellente dans tout ce que j’entreprends et de toujours me fixer des objectifs élevés, mais réalistes. Là où il y a un problème, c’est le moment ou je ne me permets pas l’erreur et le compromis. À ce moment-là, ce n’est plus « réaliste » justement. N’est-ce pas déjà parfait que d’obtenir d’aussi bons résultats? De tenir le coup? De m’être rendue là où j’en suis aujourd’hui? N’est-ce pas parfait d’être encore en un seul morceau, de ne pas avoir craqué sous la pression? D’arriver à mon objectif avec encore de l’énergie au lieu d’être épuisé et à bout de souffle?  Oui, ça, c’est la perfection. Parce que moi j’aurais voulu (du haut de ma tête dure de perfectionniste) couper mes calories de moitié, aller au gym 2 fois par jour, faire du cardio a jeûn, prendre différents suppléments et descendre drastiquement mon pourcentage de gras, mais en fin de compte, je m’aurais épuisé l’esprit, la volonté et la joie de vivre. Qu’arrive-t-il ensuite? J’hypothèque ma remise sur pied? Ma convalescence? Parce que je n’ai plus de volonté et j’ai épuisé toutes mes ressources? Et après? Je mets plus de temps à guérir? N’est-ce pas ce qui est le plus important de guérir et de reprendre l’entraînement le plus tôt possible avec beaucoup de volonté ? Je suis obligée de répondre OUI.

image_dos

Le fin mot de l’histoire

En résumé, l’équilibre est toujours la meilleure des solutions. Un mot de 9 lettres que j’ai encore beaucoup de difficultés à définir dans ma vie. Ça ne sert à rien d’imposer de la structure là où ce n’est pas nécessaire. 

Ça me fait du bien de l’écrire et de vous le partager, car c’est en écrivant ces lignes que je me rends compte que mes émotions sont exagérées et ma sur analyse non fondée. Je finis par faire vivre aux gens autour de moi, du stress inutile et je finis toujours pas réaliser qu’après tout, avec le stress que je vivais, j’ai passé à côté de belles réussites à reconnaître.

Il reste une semaine. Je me remets le sourire dans le visage, je sèche mes larmes, je reconnais ma réussite, je maintiens le rythme jusqu’à jeudi prochain.  Le grand jour est à portée de main. J’ai hâte de réaliser l’objectif de ma vie.

Partager l'article :

Facebook
LinkedIn
Twitter

Partager l'article :

Articles reliés

La FAQ’s du Vendredi

Question: Devrions nous consommer des aliments fermentés, comme la choucroute ou le kombucha? Si oui, à quelle fréquence? La fermentation …

Lire l'article
19 SEPT 0 Comments 5 trucs et astuces du vendredi

5 trucs et astuces du vendredi

1 – Fast food & gras trans Abstenez-vous d’en manger. Évitez la margarine, le shortening et la restauration rapide! Ce ne …

Lire l'article

Les 5 meilleures sources de gras – #1 L’avocat

#1 L’AVOCAT   Appelé par les scientifiques aliment « anti-obésité », l’avocat est rempli de nutriments et d’antioxydants. Le gras qu’il contient …

Lire l'article

La FAQ’s du Vendredi

Question : Quel est le choix le moins pire dans les vins ? Il n’y a pas de bons choix …

Lire l'article
Pourquoi manger autant de légumes et comment les intégrer quotidiennement

Pourquoi manger autant de légumes et comment les intégrer quotidiennement

Deux questions qui me reviennent très souvent de mes clients en consultation alimentaire sont « Pourquoi autant de légumes? » et …

Lire l'article